LOI LITTORAL : ENQUÊTE OUEST-FRANCE (2)
RESPONSABILITÉ DES MAIRES :
POUR APPLIQUER LA LOI, IL FAUT AUX MAIRES CONVICTION, COURAGE POLITIQUE ET SENS DES RÉALITÉS :
"Un maire n'est pas là pour faire plaisir mais doit agir pour l'intérêt général" (Ancien maire d'Arzon)
De plus en plus d'élus prennent conscience de la nécessité d'appliquer la Loi, soit parce qu'ils sont convaincus qu'il faut protéger leur environnement, mais aussi parce qu'ils prennent en compte la réalité de recours possibles avec des conséquences financières importantes pour leur commune.
Il leur faut néanmoins le courage politique de convaincre leurs administrés (qui sont aussi leurs électeurs !) de la nécessité d'appliquer la Loi. Situation difficile lorsqu'il faut reconnaître invalide un POS qui avait été validé, quelques années auparavant, en dépit de la loi Littoral.
Mais dans notre démocratie, la loi s'applique à tous également. Cela ne se discute pas. La plupart des maires l'ont compris.
Aussi la position du maire de Sauzon qui veut entrer en résistance et entraîner les élus du continent est particulièrement choquante.
Se plaçant dans une attitude irresponsable, il nie les exigences du monde réel et les conséquences de ses actes.
Dans son refus du principe de réalité, il persiste et signe :
toujours en résistance contre la loi littoral (lire l'article "Un conseil municipal révélateur"), jusqu'au-boutiste, n'hésitant pas à sacrifier les finances de la commune et partant, celles des contribuables, il cherche à mobiliser d'autres élus.
Voici sa dernière déclaration dans Ouest-France 17 décembre 2010:
"Cela passe par une union des maires. Il faut aussi impliquer les députés et les sénateurs. Nous devons prendre des mesures pour qu'ils comprennent que trop c'est trop".
LA LOI LITTORAL, BOUC ÉMISSAIRE,
BLOQUERAIT TOUT DÉVELOPPEMENT.
C'est l'argument mis en avant par les maires opposés à la loi. C'est aussi celui du maire de SAUZON et de son adjoint à l'urbanisme qui justifient ainsi leur soutien au promoteur du projet touristico-immobilier du moulin de KERZO.
MAIS ce n'est pas l'avis du maire de Groix : " La loi préserve l'environnement tout en respectant la capacité d'urbanisation" (voir article précédent "ENQUÊTE OUEST-FRANCE (1), ni celui du préfet François Philizot pour lequel il faut une politique foncière très volontariste.
"
OUEST-FRANCE Mercredi 15 décembre 2010
Commentaires
En effet, notre but est de vous informer. C'est pourquoi il nous a paru nécessaire d'apporter à la connaissance de tous, les points de vue exprimés lors de l'enquête de Ouest-France. Merci de votre soutien.
Si l'enjeu n'était pas si grave, je trouverais comique cette agitation hystérique de cet élu de Sauzon qui veut de toutes ses forces protéger le projet de nantis qui ne cherchent qu'à se remplir les poches tout ça au détriment de la communauté et de son environnement.
Comment peut-on élire des personnages pareils ou au moins demander leur démission ?
J'espère que la majorité des bellilois et des habitants de la côte ont conscience de l'importance de cette loi ; il y a suffisamment d'exemples partout pour être convaincus qu'elle est la seule garantie contre la destruction de leur environnement !
Bonne année de lutte ardente à toutes les associations salvatrices du bien général et du paradis "Belle-Ile-en-Mer" !
Bien que marginal dans sa position de résistance à la loi Littoral, (dans les départements bretons, deux maires le suivent !) le maire de Sauzon continue de plus belle sa résistance : "le combat continue" a-t-il déclaré lors des voeux à la population.
ses propos n'auraient pas plu ?
Effectivement, on peut se poser des questions sur cette nomination alors que François Philizot avait semble-t-il une position ferme sur l'application de la loi littoral et qu'il était engagé dans l'élaboration du SCOT des pays d'Auray.
Soyons donc très vigilants...