QUAND UNE ASSOCIATION "LAMBDA" RÉAGIT...
LE TÉLÉGRAMME DU 27 FÉVRIER 2010
OUEST-FRANCE du 27 février 2010
La municipalité de Sauzon réagit aux attaques de l'Ubed - Sauzon
Adjoint à l'urbanisme, François Béal a informé les conseillers au cours du conseil municipal jeudi 25 février d'une nouvelle assignation au tribunal administratif par l'Union belliloise de l'environnement et du développement (Ubed), qui demande au maire de retirer sa signature de la délibération prise à la majorité du conseil municipal dans le cadre du dossier du Moulin de Kerzo.
« Cette délibération visait à réviser le Pos de la commune sur une surface d'environ 600 m2 qui autoriserait la rénovation du Moulin et de ses équipements périphériques dont un gîte » rappelait-il, poursuivant « ce projet avait été estimé par la très large majorité du conseil municipal, par l'ensemble de la communauté des communes de Belle-Ile, par les services de l'Etat, [...], le Pays d'Auray. [...]Seule la chambre d'agriculture a émis un avis consultatif d'opposition à ce projet, très largement qualifié par tous d'intérêt général ».
La zone artisanale menacée
L'association a invoqué trois motifs à son recours : détournement de pouvoir du maire affectant l'ensemble du dossier relatif au Moulin de Kerzo et illégalité de la délibération prise par le conseil le 17 décembre 2009. Mise en cause de l'impartialité du commissaire enquêteur nommé par le tribunal administratif dans l'instruction de l'enquête publique. Violation supposée de l'article L. 146-4-1 de la loi Littoral par le maire ainsi que par l'ensemble des services de l'administration qui ont eu à instruire ce dossier.
« Je puis objectivement affirmer ce soir que l'attitude de l'Ubed n'est pas loin de pouvoir être qualifiée pénalement d'acharnement et de diffamation » estimait François Béal, faisant référence aux moqueries et caricatures publiées sur le net à l'encontre du maire et de lui-même. « Il ressort clairement que le commissaire enquêteur est soupçonné de collusion avec les élus et moi-même de trafic d'influence avec lui ». Évoquant la majorité du conseil « salie dans son intégrité » il dénonçait avec la plus grande fermeté l'attitude de l'Ubed.
« Ce nouveau recours de l'Ubed est susceptible d'hypothéquer l'avenir de l'extension de la zone artisanale des Semis, dossier instruit dans les mêmes conditions et de manière concomitante à celui du Moulin de Kerzo, avec toutes les conséquences socio-économiques que cela peut engendrer ».
COMMENTAIRES :
continuez à vous battre , ces personnages sont une honte pour la démocratie .
De l'eau a coulé sous les ponts... et pourtant l'on retrouve, 20 ans après, le même cas de figure de projet immobilier avec le même chantage socio-économique, mais cette fois-ci c'est le "défenseur de l'environnement" devenu maire qui soutient les yeux fermés, le promoteur !
Un comble ! Quelle déception pour tous ceux qui lui faisaient confiance !
Ce maire avait la chance de disposer d'un capital de sympathie qui aurait pu amener à un dialogue constructif avec association et collectif, tous d'accord POUR LA REMISE EN SERVICE DU MOULIN DE KERZO, MAIS REFUSANT LE PROJET IMMOBILIER CAMOUFLÉ, DE PLUS, ILLÉGAL. Mais le maire, méprisant les contestataires, a fait le choix du passage en force de ce projet ardemment soutenu par l'adjoint à l'urbanisme...
Dans une telle situation et malgré les invectives, les "groupuscules", "associations lambda" et autre collectif n'ont pas d'autres possibilités que de réagir !
C'EST LA LOI DE LA DÉMOCRATIE !
J’ avais, comme beaucoup de Bellilois, apprécié à sa juste valeur le projet de réhabilitation du moulin de Kerzo ; d’autant plus qu’il s’inscrivait dans la démarche des pôles d’excellence rurale. Pourtant, rapidement, et là encore comme beaucoup de Bellilois, le nom et la réputation du promoteur avait attiré mon attention. Le souvenir du projet de maison de retraite de Bangor courageusement repoussé par le conseil municipal, les déconvenues de la mairie de Lorient ( et avant elle, celle de Canet en Roussillon ) avec le projet Catana pouvait laisser penser que quelque chose se cachait derrière cette opération.
Claude Huchet
Or, il n'y a jamais eu l'ombre de la moindre preuve matérielle d'un engagement quelconque. A cette demande faite par le Collectif, la mairie n'a pu lui proposer qu'une entrevue avec M. Gallot-Lavallée ! Ce qui évidemment ne correspondait pas à ce qui était demandé car comme preuve, le Collectif attendait autre chose : du concret et non du vent !
Crédulité, incompétence ? On veut bien croire à la crédulité de ceux des élus non concernés par l'urbanisme et qui ont fait confiance. Mais, il parait difficile de croire que ceux des élus (maire et urbanisme) qui sont particulièrement engagés dans ce dossier n'en aient pas vu les irrégularités et les anomalies, d'autant que le Collectif et l'Union Belliloise, les leur ont signalées.
Ainsi, entre autre, ils n'auraient pas vu que la remise agricole,dite hangar de stockage, comportait dès le permis initial, portes et fenêtres comme une vraie maison ? Et comme par hasard, quelques mois plus tard, lorsque le projet évolue, cette remise devient, opportunément, une salle de séminaire ! Cela ne les a pas interpellé sur la préméditation de ce projet ?
Nos élus sont-ils d'une aussi grande crédulité et incompétence ?
JE PERSISTE ET JE SIGNE POUR L'APPLICATION PURE ET DURE DE LA LOI LITTORAL. Le SPEUDO DEVELOPPEMENT A BELLE ISLE EST PURE UTOPIE !!!!
LE DEVELOPPEMENT SE FAIT PAR LA REHABILITATION ET QUE LES COMMUNES ACHETENT LES TERRAINS ET FERMES EN DESUETUDES POUR OFFRIR AUX JEUNE BELLE ISLOIS DES PRIX DE CONSTRUCTIONS TRES ACCEPTABLES.
IL SUFFIT DES LOBBYISTES !!!!!!!!
hallucinant! le maire de Penestin fît partie lui aussi 30 ans plus tôt de l'association qu'il vilipende dorénavant comme étant "virulente" . Elle a obtenu l'annulation du PLU en non conformité avec la loi littoral .
Commentaire n°2 posté par vertdo aujourd'hui à 14h56